La retraite progressive
Le premier de ces dispositifs est la retraite progressive. Le principe ? Exercer une activité à temps partiel dès 60 ans, tout en percevant une partie de sa retraite. Outre la possibilité d'aménager sa fin de carrière, l'intérêt majeur de ce dispositif est de continuer à cotiser pour sa retraite, puisque le salarié continue à gagner des points de retraite complémentaire.
Lorsque le salarié décide d'arrêter définitivement son activité professionnelle, il doit demander le versement total de sa retraite complémentaire. La pension finale sera réévaluée en tenant compte des points obtenus depuis le début de la retraite progressive du salarié.
Il est important de signaler que votre retraite définitive sera calculée sur les bases de la retraite à l'âge légal. Vous êtes ainsi protégée d'une éventuelle dégradation des conditions de départ à la retraite ou de calcul.
Le cumul emploi-retraite
Ce dispositif vous permet de prolonger votre activité de salarié, à taux plein, après la liquidation de votre départ.
Le cumul emploi-retraite est plébiscité par les hommes et femmes ne se sentant pas encore « prêts » pour la retraite, ou plus simplement pour des raisons financières, puisque le cumul emploi retraite garantit des revenus supérieurs durant cette période.
Il permet également de débloquer des droits supplémentaires, qui vont vous permettre d'augmenter votre future pension.
La décision d'opter ou non pour le cumul emploi-retraite doit être mûrement réfléchie, et se prend qu'au moment de l'âge de la retraite.
La surcote
Travailler au-delà de l'âge sans opter pour le cumul emploi-retraite ou la retraite progressive, vous permettra également d'augmenter vos droits de retraite. Pour en bénéficier, vous devez avoir atteint l'âge légal de la retraite et cotisé le nombre de trimestres requis pour bénéficier du taux plein.
La surcote se traduit par une majoration de 1,25% de vos droits acquis pour chaque trimestre validé au-delà de votre retraite à taux plein.