Conditions d’accès à la retraite progressive inchangées
L’avancement de l’âge de d’accès est la seule modification notable de ce dispositif instauré en 2003 par la loi Fillon. Les autres conditions d’accès restent les mêmes, à savoir justifier d’au moins 150 trimestres de cotisation et travailler au maximum 80% (soit 28h par semaine). De plus, il est nécessaire d’obtenir l’aval de son employeur pour accéder à la retraite progressive.
Pension proportionnelle au temps de travail
Le montant de la pension qu’il est possible de toucher via ce dispositif est également calculé de la même manière que depuis 2003, à savoir proportionnellement au temps de travail. Ainsi, les assurés travaillant de 60% à 80% de temps peuvent toucher 30% de leur retraite, 50% s’ils travaillent entre 40% et 60%, et 70% en-dessous d’un temps de travail de 40%. Ces pensions sont toujours versées par la CNAV, le RSI et la MSA, en fonction de votre statut professionnel.
Pendant toute la période d’activité à temps partiel, l’assuré continue de cotiser pour sa retraite de base et sa retraite complémentaire. Sa pension définitive sera donc recalculée en fonction des nouveaux points acquis durant la retraite progressive.
Un dispositif qui s’applique aussi à la retraite complémentaire
De la même manière, il est possible de toucher une partie de sa retraite complémentaire Arrco ou Agirc, dans les mêmes proportions que pour le régime de base (les fractions de pensions sont équivalentes en fonction du nombre d’heures travaillées), et sous les mêmes conditions d’accès. L’assuré cotise également pour sa retraite complémentaire durant ces périodes ce travail à temps partiel.